19,90 €
Laila In Haifa
Un film de Amos Gitai
2021 - FRANCE / ISRAËL - 1H39 - IMAGE 1.85 - COULEUR - VISA N° 153.871
Avec Maria Zreik, Khawla Ibraheem, Tsahi Halevi, Bahira Ablassi, Naama Preis, Hanna Laszlo, Makram J. Khoury, Tom Baum, Clara Khoury, Hisham Suleiman, Amir Khoury, Asher Lax, Andrzej Seweryn, Fayez Abu Haya, Mustafa Jaber
Édition sortie le 7 décembre 2021
Entre le Mont Carmel et la Méditerranée, est installé le Club, un lieu qui attire chaque soir tout ce que Haïfa et sa région comptent de noctambules. Dans cette région contaminée par la haine et la violence, Laila trouve la paix dans cet espace de liberté où vont se croiser d’autres destins de femmes, d’homos, de juifs ou arabes, de palestiniens ou israéliens…
Suppléments
HAIFA, LA ROUGE de Laurent ROTH (15 min) © 2020 INA
Débat et biofilmographie d’Amos Gitai
Galerie photos
Film-annonce
Détails techniques
Durée du film : 99 min
Durée totale : 129 min
Langue : hébreu
Sous-titres : français, anglais
Image : 2.39
Son : Stereo, 5.1
Plus d'infos :
Équipe technique
- Réalisation : Amos Gitai
- Scénario : Marie-José Sanselme et Amos Gitai
- Image : Eric Gautier
- Son : Michel Kharat, Massimo Rocchi
- Mixage : Ronen Nagel
- Montage : Yuval Orr
- Casting : Ilan Moscovitch
- Costumes : Shani Bar Ness
- Décors : Arie Wiess
- Photographies : Ziv Koren
- Production : AGAV Films, CDP, United King Films
- Producteurs : Catherine Dussart, Laurent Truchot et Amos Gitai
- Co-producteurs : Moshe Edery et Léon Edery
- Ventes internationales : Hanway Films
- Distribution : Epicentre Films
- Presse : Agnès Chabot
Équipe artistique
Maria Zreik : Laïla
Bahira Ablassi : Bahira
Tom Baum : Tom
Tsahi Halevi : Gil
Khawla Ibraheem : Khawla
Hisham Suleiman : Hisham
Hana Laszlo : Hanna
Clara Khoury : Roberta
Andrzej Seweryn : André
Makram J.Khoury : Kamal
À propos
Amos Gitai est le fils de l’architecte Munio Weinraub, formé au Bauhaus, qui fuit le régime nazi en 1933 pour arriver en Palestine, et de l’intellectuelle et enseignante Efratia Gitai, spécialiste non religieuse des textes bibliques, née en Palestine au début du 20e siècle. Il appartient à la première génération née après la fondation de l’État d’Israël, qui a également été fortement influencée par les grands mouvements de jeunesse anti-establishment des années 1960. Alors qu’il est encore étudiant en architecture, Gitai est blessé pendant la guerre de Kippour (1973), lorsque l’hélicoptère d’évacuation médicale dans lequel il se trouve est touché par un missile syrien. Toute son œuvre s’inspire de ces thèmes biographiques, familiaux et générationnels. Après avoir obtenu un doctorat en architecture à l’université de Berkeley (Californie), Amos Gitai consacre son premier film, House (1980), à la construction d’une maison à Jérusalem-Ouest. Ce documentaire, immédiatement interdit en Israël, donne le ton de la relation antagoniste du cinéaste avec les autorités de son pays, bientôt exacerbée par la nouvelle controverse provoquée par son film Journal de campagne (1982). Amos Gitai s’installe à Paris et tourne plusieurs films, fictions et documentaires, dont Esther (1986), Berlin-Jérusalem (1989) et Golem, l’esprit de l’exil (1991). Amos Gitai retourne en Israël en 1993, année du lancement du processus de paix défendu par Yitzhak Rabin entre Israéliens et Palestiniens. Il réalise ensuite sa « trilogie des trois villes » : Devarim, tourné à Tel Aviv (1995), Yom Yom à Haïfa (1998) et Kadosh à Jérusalem (1999). Quatre de ses films ont été présentés en compétition au Festival de Cannes (Kadosh, Kippour, Kedma et Free Zone), et sept autres à la Mostra de Venise (Berlin Jérusalem, Eden, Alila, Terre promise, Ana Arabia, Le Dernier jour d’Yitzhak Rabin et Un Tramway à Jérusalem). En 2010, il publie la correspondance de sa mère Efratia, qui est lue par Jeanne Moreau à l’Odéon-Théâtre de l’Europe et sur France Culture. En avril 2018, le cinéaste fait don à la Bibliothèque
nationale de France (BNF) de l’ensemble de ses archives papier et numériques sur Yitzhak Rabin, soit près de 30 000 documents. L’œuvre d’Amos Gitai a reçu de nombreux prix, dont un Léopard d’honneur à Locarno pour l’ensemble de son œuvre (2008), le prix Roberto Rossellini (2005), le prix Robert Bresson (2013), le prix Paradjanov (2014) et le prix Lucchino Visconti (2021). Il est officier des Arts et Lettres et chevalier de la Légion d’honneur. Des rétrospectives complètes de son œuvre ont été présentées dans des institutions du monde entier : Centre Pompidou, Cinémathèque française, Cinémathèque de Jérusalem,
Musée d’art moderne de New York (MoMA), Lincoln Center (New York), British Film Institute (Londres), Museo Reina Sofia (Madrid), Mostra Sao Paulo, StateFilm Museum (Moscou), Japan Film Institute (Tokyo).
Revue de presse
“Le pouvoir aux femmes !” FRANCE INFO
“Une série de portraits qui apporte de l’espoir.» CNEWS
“Les personnages féminins et leurs interprètes sont des lumières dans la nuit de Haïfa.” TELERAMA
“Un éloge à la tolérance et au dialogue.” LE JDD
“Brillant !” L’OBS
“Un film en écho à l’actualité.” PARIS MATCH
“L’art d’opérer un rapprochement entre Israéliens et Palestiniens.” PREMIÈRE
“Un mélange de sensualité et de brutalité.” LA 7EME OBSESSION
“Les acteurs excellent à chanter le désir.” TRANSFUGE
“Politique et sensible.” SLATE
“Une très belle mise en scène.» LE BLEU DU MIROIR
“Une ode à la tolérance et à l’amour.» CULTURE J
Festivals
- Mostra Internationale de Cinéma de Venise 2020 Italie – Compétition Officielle
- BIFF 2020 – Corée du Sud